Dolomedesplantarius

Focus sur : la Dolomède des roseaux

L’équipe du Mas Mireille, dans la Vallée des Baux, a récemment trouvé un individu de l’espèce Dolomède des roseaux. Cette espèce d’araignée semi-aquatique est rare et menacée en France.

D’où lui vient son joli nom ? 

Le nom scientifique Dolomedes plantarius a été attribué par l’arachnologue suédois Carl Alexander Clerck en 1757. Le terme « Dolomedes » provient du grec ancien dolos, signifiant « ruse » ou « tromperie », en référence à ses techniques de chasse furtives. Quant au terme « plantarius », il peut faire allusion à son habitat privilégié parmi les plantes des zones humides.

En Europe, deux espèces de Dolomedes sont présentes : Dolomedes plantarius et Dolomedes fimbriatus. Les deux espèces sont très similaires et ont besoin d’un examen détaillé pour pouvoir être différenciées.

Comment la reconnaître ? 

Il s’agit d’une araignée au corps brun chocolat, marqué de bandes latérales crèmes ou blanches. Ses pattes sont longues et fines, adaptées au déplacement sur l’eau. Les femelles peuvent atteindre jusqu’à 20 mm de longueur corporelle, avec une envergure totale (pattes étendues) pouvant approcher les 7 cm.

Comment cette espèce vit-elle ? 

La Dolomède des roseaux est une araignée semi-aquatique qui chasse en détectant les vibrations sur la surface de l’eau. Elle se tient souvent immobile, les pattes arrière ancrées sur la végétation et les pattes avant posées sur l’eau, prête à capturer des proies telles que des invertébrés aquatiques, des coléoptères aquatiques ou des odonates (libellules). En cas de danger, elle peut plonger et rester immergée en retenant de l’air grâce à ses poils hydrophobes.

Pendant la parade nuptiale, le mâle tapote la surface de l’eau avec ses deux paires de pattes avant et s’approche lentement de la femelle. En générant des vibrations à des fréquences non utilisées par leurs proies, les mâles sont ainsi capables de se faire identifier comme des prétendants potentiels plutôt que comme une proie. La femelle porte ses œufs dans un cocon qu’elle garde avec elle jusqu’à l’éclosion, puis elle construit une « pouponnière » où les jeunes araignées restent quelques jours sous sa surveillance.

Comment l’équipe scientifique du Mas Mireille l’a-t-elle trouvée ? 

Dans le cadre de l’inventaire des araignées que notre équipe du Mas Mireille mène actuellement dans la Réserve Naturelle Régionale de l’Ilon, nous savions que le marais de l’Ilon pouvait abriter potentiellement la Dolomède des roseaux. Cependant elle n’avait pas été détectée lors de prospections récentes dans des marais proches à l’est du Rhône. Nous nous attendions aussi à croiser Dolomedes fimbriatus, plus commune. Mais à notre grande surprise, la première Dolomède observée s’est révélée être bel et bien la Dolomède des roseaux ! Une belle découverte, qui souligne l’importance de ces milieux naturels et de leur préservation.

Vous avez dit “espèce menacée” ? 

La Dolomède des roseaux est classée « en danger d’extinction » en France (et “en danger critique” dans la région Nord-Pas-de-Calais), notamment en raison de la destruction et de la fragmentation de ses habitats naturels, tels que les marais et les tourbières. Le drainage des zones humides, l’urbanisation et le changement climatique contribuent à la diminution de ses populations. De plus, sa faible capacité de dispersion la rend particulièrement vulnérable aux perturbations environnementales.

(Crédit photos : Romain Barthel)

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Un temps sabbatique pour notre directeur en 2025-2026

Jean-François, en tant que directeur national, prendra un temps sabbatique d’août 2025 à juin 2026. Il sera basé à l’université d’Otago à Dunedin, Nouvelle-Zélande, où il sera chercheur associé dans le département de théologie. Claire, son épouse, et leurs garçons accompagneront Jean-François en Nouvelle-Zélande, mais Claire continuera à travailler à mi-temps pour A Rocha à distance. A Rocha Nouvelle-Zélande fait un travail assez novateur pour engager les communautés locales dans la conservation, et ils ont des projets intéressants en cours auprès des Églises et des jeunes. Jean-François et Claire auront aussi l’opportunité d’élargir leur vision des possibles en passant du temps avec eux.

Ce temps de renouvellement, de réflexion et de recherche pour Jean-François, financé par un fond dédié mis de côté suite à un don en 2019, permettra de réduire les dépenses courantes de l’association dans une période où nos finances sont particulièrement tendues. Notre prière est qu’il contribuera également à enrichir notre réflexion collective et à nourrir notre travail dans les années à venir. 

Pendant l’absence de Jean-François, c’est Rachel Calvert, présidente de l’association, qui en assurera la direction, avec l’appui des équipes et des directeurs de site en place et des autres membres du conseil d’administration. Nous ferons bien sûr tout notre possible pour limiter au maximum l’impact sur les activités de l’association pendant ce temps sabbatique.

(Crédit photo : Marie Pfund)

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A Rocha France : 25 ans déjà

Depuis 25 ans, A Rocha France a le privilège d’accueillir beaucoup de jeunes comme équipiers, stagiaires, bénévoles ou volontaires européens. Avec certains, nous gardons le contact ; d’autres, nous les perdons de vue. Mais nous savons qu’un bon nombre d’entre eux sont aujourd’hui des acteurs influents dans la sauvegarde de la biodiversité, dans le service chrétien ou parfois dans les deux à la fois.

Pour mentionner seulement quelques-uns de ceux qui ont fait partie des premières équipes dans la Vallée des Baux :

  • Petra Crofton crée et publie des ressources de qualité pour aider les enfants et les familles à mieux prendre soin de la création (voir par exemple les kits “explorer la création” et “voyage vert” ou le livre Les aventures de Nina et son journal écolo sur notre page de ressources jeunesse) ;
  • Rob Crofton est pasteur d’une paroisse anglicane ;
  • Sarah Walker est responsable des communications internes pour A Rocha international ;
  • François Tron a été longtemps directeur de programme en Nouvelle Calédonie pour l’ONG Conservation International et continue aujourd’hui à imaginer et mettre en place des solutions « fondées sur la nature” pour lutter contre le réchauffement climatique.
De gauche à droite: Frédéric Baudin, Pierre Berthoud (premier président d'A Rocha France), Rob Crofton, Miranda et Peter Harris, Petra Crofton et Sarah Walker à l'Eau Vive Provence vers 2002.

C’est notre prière que, dans les années à venir, A Rocha France continue d’avoir un impact bien au-delà du travail qui peut être accompli par nos équipes elles-mêmes. Nos équipes sont formidables, et le travail qu’elles réalisent est impressionnant mais notre mission est aussi auprès de l’Eglise en France :

  • pour équiper, mobiliser, et accompagner ;
  • pour aider les chrétiens à s’engager dans la sauvegarde de la création ;
  • pour transmettre l’Évangile de Jésus Christ, seule espérance véritable face aux multiples crises qui secouent notre planète, à ceux qui sont “sans espérance et sans Dieu dans le monde”.

Notre société évolue rapidement. Pour accomplir notre mission, nous avons besoin de rester ancrés dans l’Evangile. Nous avons besoin aussi de discerner les temps, de bien choisir nos partenariats, et de rester à l’affût des développements et des besoins. Et cela que ce soit dans l’univers de la conservation et de l’écologie comme dans l’Eglise et dans la société qui nous entoure. L’année devant nous aura un focus particulier sur cet avenir puisque notre directeur national Jean-François prendra un temps sabbatique pour mieux réfléchir à la suite.

Le Mas des Tourades

Nous sommes reconnaissants pour ceux qui nous ont précédé ; pour les pionniers qui ont labouré la terre, pour ceux qui ont semé, pour ceux qui ont pris soin de cette œuvre pendant les 25 premières années de sa vie. Et nous comptons sur votre soutien dans la prière pour les années à venir. Que nous puissions être trouvés fidèles pour accomplir la mission que Dieu nous a confiée !

Rachel Calvert, présidente d’A Rocha France

La vallée des Baux

(Crédit photos : Peter Harris et Rob Crofton)

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Retour sur la célébration des 25 ans d’A Rocha France

Cette année 2025 marque les 25 ans d’A Rocha France. Pour cette occasion, nous avons organisé un weekend de célébration les 24 et 25 mai 2025, dans la vallée des Baux (13). 

Le programme a alterné moments festifs et conviviaux notamment avec :

  • des temps de rencontres et de partages avec plusieurs des fondateurs et pionniers d’A Rocha France : Peter Harris, Rob et Petra Crofton, Frédéric Baudin, Pierre Berthoud et bien d’autres qui nous ont fait l’honneur de leur présence !
  • la projection du film L’Oiseau Bleu de Jérôme Guillaumot et une conférence de Timothée Schwartz, responsable scientifique d’A Rocha, sur le rollier d’Europe qui a réuni près d’une centaine de personnes ;
  • une sortie nature avec visite du centre A Rocha dans la vallée des Baux, le Mas Mireille ;
  • des moments de célébrations.

Tous les retours de ce week-end ont été très positifs et nous sommes reconnaissants pour ces bons moments passés ensemble. 

Ci-dessous quelques photos de ce très beau week-end.

(crédit photos : Chris Walley et Thierry Labelle)

Pour connaître un peu plus l’histoire d’A Rocha France, vous pouvez lire l’article sur Les débuts d’A Rocha France il y a 25 ans !

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A Rocha participe aussi à la conservation des océans

La troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3) se tiendra à Nice en France, du 9 au 13 juin prochain. Cette rencontre sera focalisée sur la thématique “Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan”. 

A Rocha International sera représentée lors de cette conférence en la personne de Robert Sluka, scientifique en charge du programme “Océans et conservation marine” de la famille A Rocha. Il travaille à l’interface entre la réflexion théologique et le travail de terrain. Ses recherches portent sur la conservation de la biodiversité marine, la pollution plastique et la pêche, en particulier les zones marines protégées. 

Robert (Bob) Sluka a répondu pour nous à quelques questions concernant cette conférence et la participation d’A Rocha.

Pourquoi est-il important qu’A Rocha participe à l’UNOC 3 ?

Bob Sluka (BS) : La conférence des Nations unies sur les océans s’inscrit dans le cadre d’un engagement mondial pris par les gouvernements, les ONG et d’autres acteurs en faveur de l’objectif de développement durable (ODD) axé sur les océans, à savoir l’objectif 14. Il s’agit de la troisième conférence de ce type, qui vise à examiner les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs et dans la poursuite des buts fixés pour 2030. L’ODD 14 stipule comme objectif : « Conserver et utiliser durablement les océans, les mers et les ressources marines pour le développement durable ». A Rocha s’engage à travailler à la mise en œuvre des ODD, en particulier ceux liés à la biodiversité et au climat, mais une grande partie de notre travail intègre également d’autres ODD. La conférence réunira les parties prenantes et permettra à A Rocha de travailler en réseau avec d’autres personnes engagées dans la protection des océans. Nous restons la seule ONG chrétienne mondiale avec un engagement intentionnel et un programme centré sur les 71% de la surface de la planète qui sont des océans. Nous pourrons apprendre des autres et les décisions prises lors de la conférence aideront à déterminer les futurs projets potentiels et l’orientation de notre travail de conservation.

Quel sera le message d’A Rocha lors de cette conférence ?

BS : Notre message lors de la conférence sera à la fois interne et externe. Nous voulons continuer à encourager tout le monde à mettre en œuvre des solutions pleines d’espoir aux problèmes de conservation des océans, en utilisant des exemples tirés de notre propre travail, tels que la valeur des zones marines protégées, pour illustrer les succès de la conservation. Nous voulons également continuer à rappeler au monde que l’Église fait partie de la solution et promouvoir le « bleuissement » de l’Église, en intégrant la conservation des océans dans la théologie et la pratique de l’Église.

En interne, nous continuons à avoir très peu de scientifiques spécialisés dans la conservation marine et pas assez de projets liés à l’océan. Nous voulons continuer à communiquer les opportunités, les problèmes et les projets de conservation potentiels à toutes les organisations membres de la “famille” A Rocha [c’est-à-dire les 24 organisations nationales A Rocha, dont A Rocha France, réparties dans le monde sur les cinq continents]. Ceci est particulièrement lié à un certain nombre de cibles de l’ODD 14 telles que la réduction de la surpêche et de l’eutrophisation côtière.

Quelles sont vos attentes pour cette conférence ?

BS : L’objectif de cette participation est de représenter la famille A Rocha lors de cette réunion d’importance internationale. L’espoir est de créer un réseau avec d’autres groupes qui travaillent dans des pays avec des organisations nationales A Rocha, de développer des partenariats qui peuvent faciliter et étendre notre travail à l’échelle mondiale, et de développer de nouvelles opportunités de financement. De plus, nous cherchons à connaître les progrès réalisés sur les objectifs, les opportunités de contribution et à mieux comprendre la conservation marine à travers le monde.

Pour en savoir plus sur le travail de Robert Sluka, vous pouvez visionner la vidéo de présentation. 

Vous pouvez également consulter l’appel de l’UICN à renforcer la protection des océans. A Rocha France est membre de l’IUCN France et signataire de cet appel.  

Enfin, A Rocha France signe aussi, avec d’autres organisations chrétiennes, une tribune, à paraître lundi 9 juin dans le journal La Croix pour demander une meilleure prise en compte de la protection des océans.

Ajoutez votre titre ici

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Retour sur le festival Terre d’Espérance

Pour l’avenir des humains et de la planète

Le samedi 17 mai dernier, s’est déroulé le festival régional Terre d’Espérance à Oullins, au sud de Lyon. Le programme était foisonnant avec cinq programmes parallèles de conférences, ateliers et animations pour connaître, agir et se ressourcer. Ces activités se sont déroulées dans le temple et dans son beau et grand jardin attenant. 

L’événement a rassemblé une bonne centaine de personnes dont une dizaine d’Ambassadeurs d‘A Rocha reconnaissables à leurs écharpes ou tee-shirts bleu clair qui se sont relayés sur un stand. Notre responsable du pôle nature aux Courmettes, Charlotte, a également animé un atelier sur l’importance de la biodiversité.

Des conférences inspirantes

Dominique, un de nos Ambassadeurs, a participé à la plupart des conférences et nous partage certaines idées nouvelles qui l’ont inspiré.

L’espérance dans un monde qui souffre de désespérance, présentée par Bruno-Marie DUFFE, prêtre du diocèse de Lyon, secrétaire au Vatican pour le service du développement humain intégral de 2017 à 2021. Lors d’une réunion en Amazonie, il a rencontré un indien qui a dit « Vous parlez beaucoup, nous, nous commençons nos réunions en écoutant le silence de la forêt ». A la question « Et qu’entends-tu ? », il avait répondu « le bruit du vent dans les branches, les cris des animaux, la respiration des personnes présentes… ». A ce propos, plusieurs intervenants ont insisté sur l’importance de faire silence, et sur le fait que prier c’est beaucoup écouter. L’orateur a terminé en nous invitant à garder « le cap de bonne espérance » !

S’engager dans la cité a donné la parole à des chrétiens engagés politiquement sur les questions d’environnement, ce qui faisait pièce à l’apolitisme habituel dans nos églises… et nous invitait à nous salir un peu plus les mains !

S’engager dans la vie a donné la parole à deux couples qui ont parlé de leur expérience de concilier vie personnelle, foi et engagement écologique ; en particulier avec l’implication des enfants. L’un d’eux venait de l’éco-hameau chrétien de Goshen, et l’autre du collectif « Lutte et Contemplation » qui vit dans un monastère. L’un des couples a insisté sur l’importance de ne pas se limiter à des questions concrètes, comme le bilan carbone, mais de rechercher aussi l’approfondissement communautaire de la foi pour sortir de l’apolitisme, sans créer des divisions dans le groupe. L’autre couple a témoigné d’une belle expérience de frugalité en vivant dans un petit camion et en faisant de petits boulots. Le silence a refait son apparition dans leur discours quand ils ont abordé les « espaces de silence », où ils vont en ville en groupe, et s’assoient quelque part dans le silence avec quelques pancartes à leurs côtés. Ma sensibilité « jonassique » a vibré à cette occasion !

Robustesse ou performance, exposé d’Olivier HAMANT, chercheur à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon en biologie et biophysique. C’est l’exposé qui m’a le plus frappé de toute la journée. Son idée clef est que depuis deux siècles notre société est focalisée sur la performance, mais que maintenant il est clair que cela s’est fait aux dépens de la robustesse, comme nous le voyons avec la crise environnementale. L’environnement et la politique mondiale présentent de très grandes fluctuations qui vont nous obliger à trouver des solutions robustes. Un exemple : l’économie globalisée actuelle est très performante, mais très fragile (action de Trump… ou du covid).

Comme robustesse sous-performante, il a cité notre corps dont le fonctionnement enzymatique est optimal à une température interne de 40°, ce qui permet de lutter contre les infections… mais en se fatiguant beaucoup. Le reste du temps, notre corps vit à 37° avec un fonctionnement enzymatique dégradé…mais très reposant. Autre exemple, recréer des méandres dans un fleuve qui a été retracé au cordeau, limite les inondations. Il a insisté sur l’importance des périphéries dans la société pour produire du changement… en signalant que dans les vols d’étourneaux, ce sont les oiseaux du bord de la nuée qui guident son mouvement, belle parabole ! Il a plaidé pour une école coopérative en montrant les défauts de privilégier la performance individuelle ; en particulier dans la situation actuelle où il faudrait se serrer les coudes. A grande échelle, la performance met en premier l’économie, puis le social, puis l’environnement, alors que la robustesse exige le contraire. Il a souligné le biais actuel de l’information par les médias par « un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse » !

Quelle posture chrétienne dans ce monde a donné un éclairage croisé entre catholiques et protestants sur ce don du christianisme au monde : l’espérance. Avec William CLAPIER, théologien et écrivain catholique, mouvement Laudato Si’ et Benoit INGELAERE, prieur de la communion œcuménique de Caulmont, pasteur. Hélas, mes nombreuses notes ne sont guère résumables, vu le caractère intime des témoignages.

Une journée bénie

Pour résumer cette journée : de belles rencontres et des encouragements, le tout clôturé par un culte plein d’énergie et d’allégresse, avec une homélie sur la parabole du bon Samaritain. Qu’il est bon de se rassembler et de partager notre espérance pour la Création en s’inspirant les uns des autres pour agir afin d’en prendre soin !

(Crédit photos : Barbara Alger)

Webinaire Aimer dans un monde en crise

Webinaire 19/06 : Aimer dans un monde en crise

Que signifie cultiver et garder fidèlement la création dans un contexte de réchauffement climatique, de chute de la biodiversité et de pollution généralisée de l’environnement ? Comment aimer le Dieu créateur, lui qui nous a confié son chef-d’oeuvre ? Comment aimer notre prochain qui souffre de la déstabilisation de son environnement à cause de notre mode de vie ?

Ce sont les questions que nous nous poserons lors de ce webinaire en présence de Clément Blanc, auteur du livre Aimer dans un monde en crise – La foi chrétienne à l’épreuve des défis environnementaux. 

Notre « maison commune » va mal : un feu s’est déclaré à la cave, constate l’auteur. Pour nous aider à y voir plus clair, Clément propose un diagnostic spirituel des crises environnementales actuelles et donne des pistes concrètes pour vivre le double commandement d’amour de Dieu et de notre prochain, à l’échelle individuelle, à l’échelle de l’Église et à l’échelle de la société en général.

Avec :

Rendez-vous jeudi 19 juin à 20h.

Aimer dans un monde en crise - Clément Blanc

Aimer dans un monde en crise – La foi chrétienne à l’épreuve des défis environnementaux

En collaboration avec A Rocha France, les Éditions Excelsis ont publié un nouveau livre de Clément Blanc.

Aimer dans un monde en crise - Clément Blanc

Que signifie cultiver et garder fidèlement la création dans un contexte de réchauffement climatique, de chute de la biodiversité et de pollution généralisée de l’environnement ? Comment aimer le Dieu créateur, lui qui nous a confié son chef-d’oeuvre ? Comment aimer notre prochain qui souffre de la déstabilisation de son environnement à cause de notre mode de vie ?

Notre « maison commune » va mal : un feu s’est déclaré à la cave, constate l’auteur. Pour nous aider à y voir plus clair, ce livre propose un diagnostic spirituel des crises environnementales actuelles et donne des pistes concrètes pour vivre le double commandement d’amour de Dieu et de notre prochain, à l’échelle individuelle, à l’échelle de l’Église et à l’échelle de la société en général.

Clément Blanc est pasteur-implanteur de l’Église évangélique du Plateau de Saclay (région parisienne). Il est également formateur sur les sujets de soin de la création pour l’association A Rocha.

Livre Face au désastre

Face aux désastres – Avec Jacques Ellul, penser la crise et choisir l’espérance

En collaboration avec A Rocha France, les Éditions Mennonites viennent de publier un nouveau livre : un collectif qui rassemble les contributions apportées lors de la Journée Jacques Ellul à l’occasion des 30 ans de son décès.

Livre Face au désastre

On a dit de Jacques Ellul (1912-1994) qu’il était l’homme qui avait presque tout prévu… Pandémies, OGM, crise écologique, réchauffement climatique, déchets nucléaires, transhumanisme…, il avait vu venir ces phénomènes des décennies avant, à partir de sa thèse selon laquelle la technique mène le monde – plutôt que l’économie et la politique.

Ce livre collectif rassemble les contributions apportées lors de la Journée Jacques Ellul qui a eu lieu à la Haute école de théologie à Saint-Légier (CH) en 2024, à l’occasion des 30 ans de son décès.

On y trouve une présentation de la pensée de Jacques Ellul, des applications actuelles, par exemple à propos de l’intelligence artificielle, des mini-témoignages, les résultats de réflexions en ateliers, des prières… Cette lecture aidera à comprendre le monde actuel, à penser nos sociétés techniciennes, à prendre conscience d’évolutions mortifères, mais aussi à faire le choix délibéré de l’espérance malgré tout. Car Jacques Ellul était profondément croyant, protestant, « espérant »… À certains égards, il était porteur d’une parole prophétique qui interpelle et qui demeure. Un livre pour faire bouger les cœurs, les chrétiens, les communautés, le corps social…

Publics :
• Les personnes qui veulent découvrir la pensée de Jacques Ellul
• Les personnes intéressées par sa critique de la technique
• Les personnes menacées de désespoir
• Les responsables d’Église et les pasteurs

Les auteurs :
Daniel Alexander, David Bouillon, Paul H. Dembinski, Michaël Gonin, Thomas Gyger, Shafique Keshavjee, Jean-David Knüsel, Jacob Marques-Rollison, Jean-Jacques Meylan, Samuel Ninck-Lehmann, Frédéric Rognon, Fernand Salzmann

Webinaire sur le livre Face aux désastres le Vendredi 3 octobre 2025 à 20h15.

A l’occasion de la parution du livre collectif Face aux désastres – Avec Jacques Ellul, penser la crise et choisir l’espérance, publié par les Éditions Mennonites.

Le webinaire donnera la parole à :
• Frédéric Rognon, pasteur, professeur de philosophie à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg, spécialiste de Jacques Ellul
• Samuel Ninck-Lehmann (ChristNet) et Jean-David Knüsel (A Rocha Suisse), organisateurs de la journée Jacques Ellul en novembre 2024
• Lucile Anger, coordinatrice de la publication du livre Face aux désastres…
• Frédéric de Coninck, sociologue, qui apportera un regard critique sur la pensée de Jacques Ellul

Renseignements et inscriptions (pour recevoir le lien Zoom) jusqu’au 3 octobre à 18h en cliquant ici.

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Retour sur la rencontre nationale des Groupes Locaux 2025

Fin avril, plusieurs de nos Ambassadeurs se sont retrouvés à Paris pour le week-end national des Groupes Locaux. Etaient représentés les groupes d’Île de France, d’Annecy, des Côtes d’Armor, de Marseille, de Montpellier, de Lyon et d’Amiens. Lors de ce weekend, nous avons creusé la thématique : Sel, lumière et crise environnementale - Engagements, inspiration et simplicité de Jésus.

Les Groupes Locaux sont des groupes de chrétiens engagés pour l’écologie et par amour pour Dieu qui se retrouvent pour agir collectivement et localement. Pour cela, ils peuvent se former et échanger sur les questions de foi et d’écologie, sensibiliser autour d’eux au lien entre la biodiversité et la Bible et enfin agir localement en faveur de la biodiversité. Chaque Groupe Local est unique et possède son propre ADN en fonction des membres qui le composent, des appétences de chacun et de leur motivation. C’est ce qui fait la force de ce réseau !

Les objectifs de notre rencontre nationale étaient de s’encourager les uns les autres, de créer du lien, de s’équiper mutuellement et de partager nos idées. Au programme, nous avons eu trois ateliers sur : l’engagement sociétal de l’Église, l’exemple de simplicité de vie de Jésus et l’inspiration historique de groupes de chrétiens qui ont agi pour des changements dans leurs contextes. Chaque atelier comprenait une présentation mais aussi des temps d’échanges où nous avons pu, entre autres, discuter de la relation de Jésus avec la société (au sein de, au-dessus, en dehors ou part de) et d’exemples comme Dietrich Bonhoeffer, frère André et William Forth. Ces ateliers nous ont encouragés à agir au sein des nos églises et des groupes locaux pour revêtir notre rôle de sel et de lumière dans nos sociétés

Au programme, nous avons également eu une soirée louange et le visionnage du documentaire La Nouvelle aventure mobile concernant les véhicules intermédiaires, des moyens de transports entre le vélo et la voiture. Nous avons pu réfléchir à des idées pour se déplacer autrement et ainsi moins impacter la création. Le samedi après-midi, nous avons suivi une promenade méditative dans le parc Montsouris, guidés par le Groupe Local d’Île de France.

Ces quelques versets nous ont servi de refrain tout au long du weekend :

Regardez les oiseaux. Ils ne sèment pas, ils ne moissonnent pas. Ils ne mettent pas de récoltes dans les greniers. Et votre Père qui est dans les cieux les nourrit ! Vous valez beaucoup plus que les oiseaux ! […] Observez les fleurs des champs, regardez comment elles poussent. Elles ne filent pas et elles ne tissent pas. Pourtant, je vous le dis : même Salomon, avec toute sa richesse, n’a jamais eu de vêtements aussi beaux qu’une seule de ces fleurs. […] Ne soyez pas inquiets en vous demandant : “Qu’est-ce que nous allons manger ? Qu’est-ce que nous allons boire ? Avec quoi est-ce que nous allons nous habiller ?” En effet, les gens qui ne connaissent pas Dieu cherchent tout cela sans arrêt. Vous avez besoin de toutes ces choses, et votre Père qui est dans les cieux le sait bien. Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et ce que Dieu demande. Il vous donnera tout le reste en plus. (Matthieu chapitre 8, versets 26, 28-29, 31-33).

Nous sommes ressortis de ces quelques jours encouragés et fortifiés. Cette rencontre nous a aussi permis de mieux apprendre à nous connaître et de vivre la communion fraternelle en priant les uns pour les autres. 

Nous avons été particulièrement bénis par le Groupe Local d’Île de France pour son hospitalité et son aide dans la préparation de ce weekend. Nous avons aussi été touchés par l’assemblée de l’Eglise Evangélique Libre Paris Alésia, qui nous a accueillis dans ses locaux et lors de leur culte le dimanche.

Nous avons hâte de vous retrouver ou de vous rencontrer l’an prochain pour la quatrième édition de la Rencontre Nationale des Groupes Locaux (lieu à définir) !